Araignée de la deuxième visitation, punition.
Un homme décapite au coupe-chou des repousses de poésie. Il
mitonne des rhizomes et bastonne les souvenirs des chaudronnées. Des quatrains
de riz-de-veau, des sonatines de pièce du boucher. Il pense à l’équarrisseuse,
les mains fines dans les viscères.
Il paie en sourire l’abnégation de la dame de compagnie.
Il y eut une échauffourée de beuses et de licols. Il y
eut un bœuf dans la vitrine. Il y eut une recette de saumure. Il y eut une
directive sur les viandes rouges.
Araignée de la deuxième visitation, réveillon.
Je vends de la caillée au marché des célibataires. Je fais
rimer des satellites aux sacoches du facteur. Je lâche des missives dans le
troupeau des sols dièses. Je rêve de romans de scherzos où les tourneuses de
pages font et défont la houle de leurs hanches.
Une araignée sourde emprisonne des croches sur la portée
des lendemains inquiets.
Je pense à la déroute des certitudes.
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