1440 minutes

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editions d'autre part

samedi 10 novembre 2012

je pense à un sourire embuscade

Le tableau dégouline de principes et d’intromissions. Le jardin est un signal de rencontre. La prairie ouvre des barrières. La vigne s’agrippe à une question de soif partagée.

Araignée de la minute œcuménique, panique.

Un homme tient le registre de ses bonnes actions. Il les traduit en espérances capitalisées. Dans la compétition des indulgences, il veut être le premier. Sur la ligne droite du paradis, aussi. Il penses aux fesses de la dame patronesse.

Il dépose sur le miroir un sourire embuscade.

Il y eut un péché de chair. Il y eut un crime de sang. Il y eut une caisse claire dans les entrailles. Il y eut une déflagration de plaisir dans le cervelet.

Araignée de la minute œcuménique, fornique.

Je déterre des promesses de jours doux et sereins. La terre est meuble et acide de tourbe. Je donne des larves de hannetons au blaireau. Et des bulbes d’iris commun au talus des lessives. Je rêve de romans jardiniers où les rhizomes font des prouesses érotiques.

Mon almanach dit que la lune de novembre est fongicide. Mes coprins seront toxiques.

Une araignée au ventre rouge joue à la bête-à-bon-dieu.

Je pense à un destin de fruit confit.

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