Araignée de l’heure des Bisounours, débourse.
Un homme sculpte des comètes dans la pierre de taille. Il
calcule la trajectoire sur la cime des genévriers. Il connait les chevelures et
les orbites. Il boit à l’horloge à eau des traits d’années-lumière. Il pense
aux femelles extraterrestres qui se caressent le téléphone.
Il déclame, lyrique, le poème de la veillée d’armes des
rocs.
Il y eut un fracas dans la falaise. Il y eut des moutons
noyés dans le barrage. Il y eut un scherzo de confettis d’étoiles. Il y eut la
bataille des glaciers.
Araignée de l’heure des Bisounours, rembourse !
Je cultive des colchiques sur une tombe renégate. J’essuie
mes souliers de montagne sur le paillasson de l’ermite. Je donne du
ressentiment à la biche qui avorte. Je salue quand même un corbeau sur le toit
de la contrainte. Je rêve de romans thanatologues où les médecins légistes sont
des femmes nordiques aux ongles vernis rouges.
Une araignée d’autopsie aiguise son rostre de vampire.
Je pense aux mauvaises pensées des orphelines.
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