Araignée de l’ouverture du musée, névrosée.
Un homme cultive des vitamines dans le laboratoire du cœur.
Il défragmente les missels d’indulgences. Il macère des formules d’antimoine
dans le calendrier des prouesses. Il pense à un champ de course pour
sprinteuses anabolisées.
Il détaille l’imagerie des torpeurs des drames de l’ennui.
Il y eut un faux départ. Il y eut des poitrines bardées
de bandelettes. Il y eut des fesses en titane. Il y eut les yeux clos de la
défaite.
Araignée de l’ouverture du musée, épuisée.
Je traverse l’imaginaire des cors des alpes dans les
couloirs du sanatorium. Je franchis l’insolite du triangle et du fifre. Je ranime
les braises des chansons du Rhône. Je mets en ligne des ronéotypes de
partitions pour fanfares. Je rêve de romans de fêtes populaires où les
théâtreux sont colporteurs et les conteuses, des gitanes.
Une araignée en costume soulève son sarrau et pisse
debout.
Je pense à l’épanouissement des orties.
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