Araignée à la petite semaine, migraine.
Un homme trafique des coquelicots sur la place de la
bourse. Il subtilise des fonds de pension et des promesses de chiendent. Il distribue
du pain biscôme aux enfants et des leçons de morale aux parents. Il dormira ce
soir dans une limousine qui n’a pas de cendrier. Il pense à une geisha de
supermarché qui vend des robots de soin et beauté.
Il donne le droit de parole aux pompes à insuline.
Il y eut un braquage à main armée au rayon pyrotechnique.
Il y eut flagrant délit à l’automate à café. Il y eut arrestation à la litière
pour animaux. Il y eut procès sur le plot du boucher.
Araignée à la petite semaine, sirène.
Je croque des cachous devant les écrans de tiercé. Mon cheval
favori pète de la dopamine. Je bois une bière rousse au passage de la rivière. Je
rêve de romans de champs de courses où des palefrenières sournoises cuisinent
de la vache enragée.
Un panneau dans la vitrine dit qu’un joueur s’est farci
de pépètes.
Une araignée « le faucheux » a gagné d’une
encolure.
Je pense à un sourire embuscade.
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