Araignée de l’heure de l’angélus, collapsus.
Un homme invente des trajectoires d’autobus : le
chêne foudroyé, le trou de la sitelle torche-pot, la chapelle sans cloche, la
prison sans porte, la trachée oubliée. Il fait des tarifs différenciés pour les
vierges et les iguanes. Il engage des chauffeurs borgnes et des vidangeurs
tétraplégiques. Il pense à l’hôtesse unisexe, ambidextre et glabre.
Il composte en riant l’itinéraire des sursis.
Il y eut un péage aztèque sur la route du Nord. Il y eut
une corde à linge sur l’équateur. Il y eut un gouffre dans la cuisine du
méridien. Il y eut une idée de volcan sur l’Himalaya.
Araignée de l’heure de l’angélus, terminus.
Je découpe des dents de timbre-poste sur des cartes
bancaires. Je contrebande des assurances-vie pour les abeilles tueuses. J’habille
des écolières avec des peaux de caméléons. J’illumine les dortoirs avec des
branches de gratte-cul. Je rêve de romans de musées d’histoires naturelles où
des libellules s’embrassent sur des fossiles de starlettes.
L’araignée gardienne de la salle des chauves-souris brouille
l’ordonnance des ultra-sons.
Je pense à la colère de la mante religieuse.
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