Araignée de l’heure de la messe chantée, désorientée.
Un homme dessine des plans de cimetières sur des panneaux
de formicas. Il imagine des allées pour les soldats et des contre-allées pour
les artistes. Il souhaite des remparts pour les régentes et des échappées pour
les chanteuses. Il pense à une épitaphe pour une caresseuse indolente.
Il se garde un pré-carré pour l’hébétude des têtes de
veaux.
Il y eut un requiem pour enfants bâtards. Il y eut une
oraison pour la généalogie des coucous. Il y eut un collier de verroteries pour
l’amante reniée. Il y eut soupçons de meurtre au salon-lavoir.
Araignée de l’heure de la messe chantée, diamantée.
Je cuisine des pot-au-feu monstrueux dans des chaudrons
bourgeoisiaux. Je vends du cholestérol de gras jaune aux tables des invités. Je
décris les amibes bienveillants et la corvée de la saignée. Je soudoie l’anesthésiste
avec du miel de valériane. Je rêve de romans telluriques où des sourcières
assoiffées font vibrer d’étranges baguettes.
Une araignée gardienne du microscope brode des formes
érotiques dans le convexe des lentilles.
Je pense à l’alchimie des alcôves.
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