le poumon qui chavire
après le flamenco
j’orbite et je succombe devant ta
robe rouge
je plonge et je renonce à la pluie
du matinje dessine une pêche
et j’écris l’horizon
le silence en charpie
après le projecteurle poumon qui s’effrite
après le charleston
j’horloge et je retarde devant tes
escarpins
je grince et je desserre l’écrou de
la journéej’esquisse une figue
et j’écris la luxure
le silence en quinconce
après les arpenteursle poumon qui s’évade
après un tour de valse
je tisane et je frissonne devant tes
dentelles
je fomente et je projette un vol de
nuitj’escamote une grenade
et j’écris la tornade
21 octobre 2011
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