regarde bien c’est là
à hauteur de pénombre
entre les feux des réverbères
et les larmes des trottoirs
un soldat désarmé assis
sur un tabouret de lune
chante ses pansements
et un prénom de femme
qui dira le poids du ciel
et le silence des portes
regarde n’aie pas peur
à l’orée de solstice
entre le chagrin des moussons
et les larmes des forêts
un trapéziste sans filet à genoux
dans les mousses et les fougères
chante son vieux costume
et un prénom de femme
qui dira l’odeur des nuages
et le silence des portes
regarde bien regarde
à portée de fanal
entre les trouées de feuillages
et les larmes des grilles
un chanteur usé mais debout
sur le lutrin du soir
chante son paletot de bronches
et un prénom de femme
qui dira la couleur de la fugue
et le silence des portes
8 décembre 2010
mercredi 8 décembre 2010
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