pour les bonheurs indécis
et des pieds-de-biche
pour extirper la peur
les
trottoirs luisent sous une pluie neuve
ça sent
l’amour au lavatoringça sent la sueur de princesse
et le haricot de mouton chez le renégat
la ville tricote des romances printanières
au bal de l’assistance publique
pour les mariages arrangés
et des pioches d’acier
pour creuser les remords
toute l’étendue
d’un trombone
sur le
carrousel de l’hôtel de villeça sent la barba papa dans les culottes
ça sent le déodorant de femme à barbe
et le tripoux du boxeur maltais
la paroisse escamote les confesses
au passage du mystère glorieux
pour les scrutins dominicaux
et des cisailles
pour découdre les secrets
les réverbères vont se coucher
à l’entrepôt des fêtes foraines
ça sent la farine grillée dans la cour d’école
ça sent la grenadine chez l’amoureuse
et le hachis Parmentier chez l’équarrisseur
l’atelier mécanique soustraite du plasma
à la foire du trône
qu’on
invente des chapeaux
pour
les irrévérenceset des arquebuses
pour les spectacles du vivant
18 mars
2012
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