des nuages incandescents
de Bengale et de Bhopal
à peine descendu
de l’arbre des plaisirs
sans corde
sans échelle
sans échelle de corde
à peine vautré
dans une boue tiède
et parfumée de romarin
très beaucoup parfaitement ému
j’avais
dans la glotte
des
pépites de glace à la mentheavec du jus de piment et de muscade
à peine dépoitraillé
sur des nattes de paille
le chant du coq
le souffle chaud du vent
la crête du coq
à peine dégluti
dans le ventre de la forge
et parfumée de limaille
rien qu’un seul peu superbement ému
j’avais
dans les ganglions
des
gratte-culs et des pétardsavec la salive des vipères et des vésicules
à peine analphabète
des poèmes d’amour et de suspicion
sans queue ni rime
sans tête ni onomatopée
sans queue ni oreille
à peine décervelé
dans la tripaille de l’amoureuse
et parfumé de promesses d’iris
pas presque trop irrémédiablement ému
19 mars
2012
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