le vent chantait dans les tuiles
des concertos sauvages et nordiques
les grands bouleaux dans le parc
faisaient une révérence de feuilles
juste un frémissement
un menuet
le vent chantait dans les chéneaux
des concertos aériens et sacrés
les cyprès dans le cimetière
se saluaient et s’invitaient
juste un mouvement
un quadrille
le vent chantait dans la charpente
des concertos givrés et corrosifs
les cèdres de l’allée
roulaient des hanches
juste une esquisse
une sardane
le vent chantait dans les persiennes
des concertos vifs et tragiques
les tilleuls dans la préau
rêvaient de conquêtes
juste un frôlement
une pavane
le vent chante dans le rideau
un concerto lourd et damné
le noyer dans le talus
se béjarre sur une pointe
juste un souvenir
un entrechat
un écart
un soleil
26 octobre 2010
mardi 26 octobre 2010
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