un enfant nu dans la fontaine
une mauresque sous le mûrier
un chant de femme à la fenêtre
je lis les chroniques de la place du marché
on enguirlande les tréteaux
on javellise le plancher
on prépare le bal populaire
ce soir c’est bal de la Saint-Jean
parfois les feux de la Saint-Jean
baisent des prairies sèches
des amants blonds
brûlent leurs peaux
dans les avoines
jupes froissées jupes troussées
un enfant hurle dans la fontaine
le pastis se boit au goulot
branle du bourdon au clocher
je lis les chroniques de la place du marché
on danse sur des tessons de bouteilles
on chante des chansons paillardes
l’accordéoniste a cramé son poumon
ce soir c’est bal de la Saint-Jean
parfois les feux de la Saint-Jean
calcinent des cœurs adolescents
des amants noirs
brûlent leurs cerveaux
dans les orties
jupes froissées jupes troussées
ah ! les amours déboutonnées
ah ! les lendemains déchirés
ce soir c’est bal de la Saint-Jean
24 juin 2010
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