chemise froissée
cœur en charpie
les yeux brûlés
par l’incendie
tu sens ta main
frôler son sein
tu sens ta main
frôler son sein
combien de temps
pour jouir de la vie
combien de vies
pour mesurer le temps
tu peux souffler la lumière
robe troussée
au pied du lit
les peaux cramées
c’est l’incendie
elle sent ton droit
fouiller sa loi
elle sent ton droit
fouiller sa loi
combien de temps
pour jouir de la vie
combien de vies
pour mesurer le temps
tu peux baiser ta geôlière
les draps souillés
quelles blessures
cœur fatigué
trop d’aventures
tandis qu’elle dort
sans bruit tu sors
tandis qu’elle dort
sans bruit tu sors
combien de temps
pour jouir de la vie
combien de vies
pour mesurer le temps
tu peux quitter ta civière
valise prête
dans l’escalier
gloire ou défaite
cœur estropié
le coq hésite
chante ta fuite
le coq hésite
chante ta fuite
combien de temps
pour jouir de la vie
combien de vies
pour mesurer le temps
tu peux pousser la barrière
une autre ville
un cabanon
maigre mobile
mauvais filon
efface tes traces
éteins ta race
efface tes traces
éteins ta race
combien de temps
pour jouir de la vie
combien de vies
pour mesurer le temps
tu peux brûler la tanière
chaussures usées
larmes aux genoux
corps épuisé
remords au cou
vol de corbeau
derrière ton dos
vol de corbeau
derrière ton dos
combien de temps
pour jouir de la vie
combien de vies
pour mesurer le temps
tu peux passer la frontière
c’est pas un lit
c’est un tombeau
une vieille vie
à l’échafaud
nouvelle couture
à ton armure
nouvelle couture
à ton armure
combien de temps
pour jouir de la vie
combien de vies
pour mesurer le temps
tu peux fermer les paupières
combien de temps
pour jouir de la vie
combien de vies
pour mesurer le temps
tu peux fermer les paupières
28 juin 2009
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