une brume froide glisse sur l’argent du lac
la brise fait valser la roselière
l’églantine est un violon d’insectes
ça sent la lavande dans ton chignon
le seul nuage de midi file vers l’est
un morillon déchire le miroir du lac
aucun mouvement dans la prairie de seigle
le coquelicot s’étiole de chaleur
ça sent la mauve dans ton corsage
le corbeau du soir file vers le nord
un montagne ocre se reflète dans le lac
un coup de vent couche les avoines
le sureau blanc est une invite à l’amour
ça sent le houblon sous tes jupes
sans gêne ni rapière
1 juin 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire