prière des matines
est entré par la fenêtre un air vif et bleu
aquatinte sirop de menthe et odeur de verveine
un merle chante
le grain de ta peau
respiration d’encore sommeil
chanson à voix nue
est entré par la fenêtre le premier soleil
aquarelle citron pressé et odeur de maïs
un rouge-queue traverse le tableau
le bleu de ton regard
rires et pas de danse
oratorio en do majeur
est entrée par la fenêtre toute la montagne
granit sculpté cornalin primeur et odeur de terre
un casse-noix rit dans l’arole
le velours de ton ventre
mots et parfums en mélange
sonate pour hautbois
est entrée par la fenêtre la vallée entière
fresque liqueur de prune et odeur de pivoine
un grand corbeau plane sur le vignoble
le fruit de ta bouche
douceurs et morsures
symphonie perpétuelle
la fenêtre s’est ouverte sur le ciel
vitrail jus de mûre et odeur d’épices
un faisan parade dans la clairière
la ligne de ton épaule
abandon et finitude
cantate sereine
un pur moment a débordé par la fenêtre
détrempe blanc d’œuf et odeur d’amour
une sitelle cul par-dessus tête
ta silhouette dans le blanc du ciel
et
mon poème sur la première étoile
sans gêne ni rapière
est entré par la fenêtre un air vif et bleu
aquatinte sirop de menthe et odeur de verveine
un merle chante
le grain de ta peau
respiration d’encore sommeil
chanson à voix nue
est entré par la fenêtre le premier soleil
aquarelle citron pressé et odeur de maïs
un rouge-queue traverse le tableau
le bleu de ton regard
rires et pas de danse
oratorio en do majeur
est entrée par la fenêtre toute la montagne
granit sculpté cornalin primeur et odeur de terre
un casse-noix rit dans l’arole
le velours de ton ventre
mots et parfums en mélange
sonate pour hautbois
est entrée par la fenêtre la vallée entière
fresque liqueur de prune et odeur de pivoine
un grand corbeau plane sur le vignoble
le fruit de ta bouche
douceurs et morsures
symphonie perpétuelle
la fenêtre s’est ouverte sur le ciel
vitrail jus de mûre et odeur d’épices
un faisan parade dans la clairière
la ligne de ton épaule
abandon et finitude
cantate sereine
un pur moment a débordé par la fenêtre
détrempe blanc d’œuf et odeur d’amour
une sitelle cul par-dessus tête
ta silhouette dans le blanc du ciel
et
mon poème sur la première étoile
sans gêne ni rapière
19 mars 2009
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