la pastille de mousse d’Islande sur la langue du mourant
le merle qui se demande si c’est décent de chanter
l’éclairagiste de la rue qui nettoie les ampoules de deuil
l’orgue de barbarie qui se souvient des barbaries
et la barrière électrifiée qui contient les sans-papiers
paraffiner la colère dans des pots de conserve
aiguiser les gouges à sculpter les audaces
répudier la geôlière parce qu’elle est frivole
que vienne un pianiste éberlué à cheval sur son piano
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