le réveille-matin qui sonne le piquet de grève
la barricade de linge sale et d’almanachs rouges
le clairon qui bégaie le cri des grenouilles
la soupe populaire de rutabagas et d’os à moelle
et la bibliothèque clandestine des poèmes bannis
étouffer le bruit du pavé avec une pluie de coquelicots
dessiner des gibets à l’encre sympathique
embrasser sur la bouche la coquine de l’arsenal
que vienne sur la place une fanfare d’intègres et de joyeux
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