la dilapidatrice des aubes
renâcle comme une bête de somme
elle brise les ciels
furtifs et les collines embraséeselle balaie des porcelaines d’étoiles et de lunes
et ensache des soldes de brumes et de poudres d’os
la sonate crisse au sortir de sa chrysalide
le tambourin galope dans la poitrine de l’amoureuse
les soupirs prennent leurs aises et les cris aussi
ô le doux tableau des soupirs enlacés
on mange des raisins de Syracuse
on boit des vins rares de treilles alpines
un pinson turlute aux fenêtres du sanatorium
et les cymbales mouchent le nez du tambourin
la dilapidatrice des aubes donne le tournis au mutilé dans son fauteuil
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