l’absinthe écrasée entre les doigts pour dérouter la sueur
la profanation
la langue épaisse, le caillou dans la chaussure
le banc de pierre, chauffé sous le cagnard, qui se refuse
le bâton cassé, la gourde percée
l’itinéraire mal choisi qui s’arrête dans un trou
faut pas croire
l’absinthe qui parfume un papillon nacré
la discrimination
le caillou blanc, l’ardoise bleue
le tronc de mélèze qui se prend pour un pont
la gerbe d’eau, le froid qui pénètre
l’itinéraire qui se trompe de raccourci
faut pas croire
l’absinthe bue au goulot de la fontaine
l’imprégnation
le poème acéré, la phrase choc
le rythme inversé du quatrain soliloque
la syncope, le rejet
l’itinéraire qui se moque du renvoi
faut pas croire
l’absinthe qui rend fou le remord paysan
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