le wagonnet à crémaillère transportant les peines quotidiennes
le savon de Marseille pour laver les calomnies
la chemise du lundi qui doit tirer jusqu’au samedi
la marque de la crue du torrent gravée sur la jambe de bois
et l’orage repoussé par la ferveur paysanne
se souvenir de l’alouette les matins de chagrin
inviter un ennemi à sa table pour défausser la colère
délaisser la maraîchère et son cortège de salades
que vienne un parfum de pêche sur la réconciliation
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