la flamme de la bougie bousculant la miséricorde
la fenêtre qui se renfrogne de la peur de demain
le nœud aux rideaux pour ne pas oublier la nuit
le traversin qui se vacance un amour de jeunesse
et le canal qui fait demi-tour pour ne pas déranger
descendre vers les tropiques à l’heure du crépuscule
amarrer l’esquif au ponton du chagrin
lutiner la poissonnière accrochée au filet
que vienne une marée trompeuse sur la grève des âmes
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