c’est une coquinade accrochée à la grappe du sorbier
c’est une coquinade qui se dore la croupe en plein midi
c’est une coquinade qui lâche du lest sur le trottoir miséricorde
c’est une coquinade agrippée à la hanche d’une fredaine
bustier récitant les lunes pleines
faux-cils démesurant les œillades
corset hosanna taché de salive
escarpin déchiré par trop de danses
on trace les itinéraires du désir sur le pré de fauche
on délimite les fissures des partages
on fait feu des mandibules des mantes religieuses
on couche dans les fougères les fausses promesses des ovaires
tenailles dans la poche de la vareuse
carte topographique séchant sur la corde à linge
rabot du dimanche sur la croix de sapin
chasse-clou de mélancolie à la boutonnière
bière de malt et de mûres
liqueur de coing dans le décolleté
accordéon à la cire d’abeille
senteurs d’agrumes sur les muqueuses
la coquinade tangote jusqu’à point d’heure
j’épouserai la femme-centaure décortiquant les plaisirs
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