porteur d’une épitaphe en verlan et d’un faux testament
il rendra hommage aux morts de la Saint-Courage
et donnera un baiser sur une joue orpheline
on ne saura de lui qu’une odeur de soufre
que vienne une femme dans l’allées des ronces
avec des scarabées dorés sur son chemisier
elle demandera en mariage le fils de la mercière
et donnera sa jarretière à l’idiot du village
on se souviendra de son rire à faire fleurir l’adultère
mon cheval est sur la berge
et je répète sur ma mandoline l’ave maria des grands printemps
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