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editions d'autre part

mercredi 28 août 2013

je réalise que la mort

qu’arrive un homme par le couloir du métro
porteur de suies opaques et de chants de grillons
il saluera les pendulaires
et donnera un coin de ciel bleu au clochard sur son banc
on ne saura de lui qu’un ticket non composté
 
que vienne une femme au guichet d’information
avec le plan d’une autre ville et l’adresse d’un mouroir
elle cherchera une issue
et donnera ses médicaments à un enfant mendiant
on saura d’elle le nom d’une maladie orpheline
 
mon cheval est sur la berge
et je réalise que la mort se perd parfois comme un aveugle

 

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