l’étiqueteuse des rêves raille les vieux cauchemars
elle cajole l’apaisement et l’élan du désir
elle sème des tagètes et des capucines sur l’édredon
elle convoque des soleils vifs pour le café du matin
le thermomètre fait ronchonner le chat
le merle est une pelote de plumes
la partition est pleine de soupirs venus du vent du nord
il n’y a qu’un maigre fifre dans le cristal du froid
on mange des bortsch trop salés dans des bols transsibériens
on boit du jus de samovar près du confessionnal
des amours esquimaudes descendent de Béring
c’est un nouveau dimanche pour conjurer l’ennui
l'étiqueteuse des rêves ne connait des mazurkas que la tendinite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire