mâchoires des contre-feux
et des sarcasmes
dans ton roman naïf
tu ajoutes un chapitre
vers la contrition
ton estagnon est vide
et ta gourde est crevée
hey hey pose ton tambour
sur la chaise-longue
ta guerre est finie
jusqu’à demain
et demain c’est dimanche
lait de nourrice des mauvais jours
morsures de feux de Bengale
et des fredaines
dans ton concerto de carême
tu ajoutes un mouvement
vers la reddition
ton ventre est vide
et ton fiel est crevé
hey hey joue de l’harmonica
à la barrière du parking
ta guerre est finie
jusqu’à ce soir
et ce soir c’est trêve
lait de nourrice des mauvais jours
mâchoires des pare-feux
et des ironies
dans ton oratorio plaintif
tu ajoutes une mesure
vers la soumission
ta cervelle est vide
et ta méninge est crevée
hey hey accorde ton banjo
à la grille de l’école
ta guerre est finie
jusqu’à l’automne
et l’automne est hors saison
lait de nourrice des mauvais jours
morsures des incendies
et des mensonges
dans ton poème à tiroir
tu ajoutes un verset
vers la sublimation
ton cœur est vide
et ton rêve est crevé
hey hey déhanche ton basson
au soupirail du dancing
ta guerre est finie
jusqu’à la chanson des cerises
et la chanson des cerises est en compote
lait de nourrice des mauvais jours
15 juillet 2010
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