la poubelle remplie de vent et d’exil
la gare terminus dans une vallée discrète
le policier municipal qui oublie la frontière
le cairn qui s’habille avec des étoffes de prières
et la source sulfureuse pour dissoudre les papiers d’identité
rentrer les foins avant l’orage
bénir le pain avant de le donner aux pèlerins
réchauffer la clandestine avec une couverture militaire
que vienne un soleil vif pour ressuyer l’espoir
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