l’été enfant qui s’ébroue sous une pluie matinale
le mendiant qui paie cash un bout de parapluie
la femme du boulanger qui ravaude sa couette
le chien paresseux qui remâche un rêve de fémur
et le banc public qui embarque dans un wagon postal
épargner de la tendresse pour les mauvais jours
poser un cataplasme de rémiges sur une vilaine cicatrice
masser l’esclave mulâtresse pour calmer son tour de rein
que vienne un vent chaud sur nos amours frileuses
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