le peintre du dimanche nourri au myosotis
la martre rasée de frais marchant sur la toile
le jus de la chélidoine et l’œuf du coucou
le graffiti du rouge-queue, la rature du corbeau
et le pissenlit qui fourbit ses armes dans le parc du cheval
piler tous les pigments des âmes
viser le point de fuite au creux de l’estomac
faire valser la trapéziste au-delà du cadre
que vienne une macération de primevères sur nos vertèbres usée
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