le ramier crache son gramophone
le frêne du voisin stoppe sa course vers le ciel
et la révolution gonfle dans le noisetier
le matin me surprend sur mon tabouret
je cueille un bouquet de soleil
et le dépose dans ta chambre
le chardonneret se soûle de pissenlit
le frêne du voisin nourrit le capricorne
et la révolution s’envole vers le sureau
le matin me surveille dans le pré
je cueille un brin de soleil
et le dépose dans ton lit
le merle tire la langue au chat
le frêne du voisin est un loft pour sitelles
et la révolution embrasse la pivoine
le matin me bouscule à ta rencontre
j’attrape un rayon de soleil
et le dépose sur ton sein
sans gêne ni rapière
22 avril 2011
vendredi 22 avril 2011
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