le désordre du fiel au fond de la trachée
l’angélus qui fonctionne à la lampe carbure
la hache sur le billot quand le doute s’égare
l’horodateur du sexe qui renonce au boulier
on ne se remet pas du chant de l’alouette
la renonciation du coq les matins de piété
la cloche qui prend le large délaissant l’habitude
le cheval amoureux croquant la marguerite
la nurserie inquiète les soirs de coqueluche
on ne se remet pas du chant de l’alouette
la fenêtre qui s’ouvre sur les anniversaires
la tisane millésimée à l’heure du bourreau
l’allée du cimetière dans ton Monopoly
et ton lit à potence jeté sur le trottoir
on ne se remet pas du chant de l’alouette
le tambour acrobate qui se joue sur l’enclume
le soupir et son double préfaçant la musique
la bannière déchirée oubliée au bistrot
et l’agonie du fifre un lendemain de guerre
on ne se remet pas du chant de l’alouette
on se laisse mourir quand passent les outardes
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